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DALI

MAGIXEXCELSIUSCURATOREEL

Bonjour et Bienvenu-e-s sur cette page sur DALI mais aussi – nous l’espérons ! – Dalinienne.

Le texte qui suit est celui écrit par Marcello pour un blog sur Dali dans lequel il parle de DALI tel qu’il le voit et l’envisage – Dans le texte il est question de vidéos qui ne sont plus sur Internet et qui ne sont donc pas sur ce site mais le texte et les légendes sont là intacts .

Un nouveau court métrage sur DALI et sur ses rêves est déjà tourné mais pas encore mis en montage – Une partie du mini film étant en 3D Anaglyphe.

 

« « « Bonjour nous sommes au mois de Novembre 2013 et tout ce qui suit est antérieur à ma visite d'aujourd'hui ---- Depuis la création de ce blog rassemblant les différentes vidéos et travaux sur Dali ou s'y rapportant --- créations sur une dizaine d'années toujours d'actualité aujourd'hui --- un nouveau court métrage étant en préparation pour 2014 - Une bonne partie des vidéos les 3/4 n'apparaissent plus sur le blog puisque les vidéos avaient été déposés sur MYSPACE --- la refonte de la nouvelle formule de ce site à entrainer la suppression de l'ensemble des vidéos de tous les utilisateurs --- donc il y a maintenant beaucoup de textes à lire et moins de vidéos à voir - par contre vous pouvez encore trouver les titres des vidéos et mes commentaires généralement en dessous --- je pense un jour retrouver les vidéos en question et les redéposer sur YouTube -- et les réinstaller sur ce site avec une remasterisation qualitative de chaque vidéo ----

Au sujet de DALI " le peintre agit comme l’œil de la caméra, et associe des choses sans autres connections que celles de l’inconscient. Fasciné par la nature fragmentaire de l’expression filmique, Dali abandonne les formes stables de l’immobilité photographique. Tout simplement, il adapte à la toile le principe du montage. Au lieu de couper la bande aux ciseaux, Dali fait se côtoyer sur un tableau plusieurs objets, plusieurs scènes fragmentées, quand ce n’est pas plusieurs écrans qui rappellent ouvertement le cinéma. Il a enfin trouvé le moyen d’exprimer son univers abstrait et inconscient."

Toutes les vidéos sur le thème de Dali Surréaliste  ont été créées à différentes périodes - pour la plupart anciennes --dans des moments ou j'avais envie de délirer artistiquement parlant et partir sans repère aucun pour aboutir à une essence originale - - Je compte grâce aux nouvelles techniques et à l'expérience  acquise depuis .... Retravailler une autre vidéo extrêmement étudiée se rapprochant plus encore de la vie de Salvador -

Le court métrage sera tourné en HD évidemment et l'expression surréaliste --- la base de mon travail est liée à la passion du SURREALISME -- si comme moi vous rêvez d'un monde ou les Eléphants marchent dans le ciel grace à des jambes très fines --- un monde ou le temps n'existe pas -------alors vous êtes bien sur le bon site –

Bien - je ne pensais pas avoir à expliquer chaque vidéo ; le contenu se suffit à lui même - Pourtant j'ai décidé de faire un commentaire pour chaque vidéo en espérant les replacer une par une dans une certaine logique --- je viens d'avoir beaucoup de plaisir à reregarder "Dali in Me" -vidéo ci-dessus J'ai souligné l'absence de Dali au début de la vidéo et un tableau qui n'est pas le sien mais en fait je me souviens que le thème de la vidéo est "Dali à l'intérieur de moi "... du moins une idée de Dali - une influence certaine dans la démarche artistique même si picturalement parlant tout nous différencie --- La qualité de l'image de la vidéo n'est vraiment pas extraordinaire mais on se laisse rapidement emporter par les couleurs et la lumière --- on entend la voix de Dali discutant avec Denise Glaser -- un moment extraordinaire que j'adore --Le rêve : de tourner la même scène dans la plus grande exactitude avec Nathalie Baye ...- On est avec lui -proche de lui - on sent chez lui beaucoup de choses très bonnes - lui et son époque me plait car sa folie y était honorée --- Dans la vidéo je peins une toile -- progressivement -je pense que ça vient de mon rêve...- se superpose dessus des éléments Dalinien --- ça m'a beaucoup plu de travailler avec le visage de Mae West et de lui donner un nouveau décors --- puis progressivement arrive Dali et Gala - je pense qu'au ciel ils sont toujours ARTISTES - il n'y a pas de mots pour décrire l'immensité de "ce" genre de personnages --- Je crois que ce qui est intéressant dans cette vidéo se sont tous les symboles qui apparaissent de temps en temps --- dans la construction il n'y a pas de logique -- sans logique je rentre dans le surréalisme total -- mais qu'est ce que le surréalisme ?? plus qu'une réalité augmentée c'est un monde à part "entière" !!! OU TOUT SEMBLE POSSIBLE ... tout est diffèrent -- le temps - la gravitation - une rose immense flotte dans le ciel bleu tandis que le bateau blanc aux voiles en forme d'ailes d'oiseaux avancent dans la mer qui se soulève comme un drap --- je me donne envie de reprendre la caméra et de faire qque chose de plus fort et de mieux --- mais je ne regrette pas tout ce que j'ai fais en vidéo - elles sont chacune un instant de ma vie et j'ai glissé à chaque fois ou mes joies ou mes peines -- et j'assume complètement certaines images et les montages --- je me demande si jouer faux n'aiderait pas à jouer vrai !!! .... Regardons donc ENSEMBLE la vidéo suivante ! ....

 

Je ne savais pas trop quoi penser de cette vidéo ci-dessus - alors je viens de la revoir - plusieurs fois - -- j'avais envi içi d'etre le porte parole d'un Monde qui n'existe plus et d'un autre Monde qui existera toujours --- Dali et sa persistance de la mémoire en est la preuve -- bref ; j'avais besoin de voir

des personnages en mouvements dans une toile au décors fixe - J'ai eu l'idée de cette vidéo bien 2 ans avant son exécution en vidéo --- j'avais besoin alors de savoir comment faire - J'ai ajouté divers éléments de différentes toiles de Dali et les ai animés - J'ai rajouté aussi le visage d'ISABELLE ADJANI dans la lune qui se déplace dans le ciel - peut être en hommage inconscient à Méliès - ..On y voit une horloge qui glisse toute seule sur la table pendant qu'une fourmis en lévitation s'approche progressivement de l'axe temporel --- il y a pleins de personnages différents qui circulent - on ressent progressivement l'atmosphère lourde et légère à la fois --- j'avais choisi un chill-out pour le son et un texte de Dali ou il parle de Cadaquès et de sa naissance -- j'avais besoin de connaitre son fort intérieur et j'en ai découvert une partie dans ses mémoires dans lesquelles il livre peu de secrets --- j'ai préféré -à l'époque ou j'ai uploadé la vidéo - intercaler les séquences avec moi en tant que personnage mi rien mi Dali avec un bras qui remue limite bras de robot --- je ne regrette pas - j'avais idée aussi de mettre uniquement la toile vidéo en grand avec les personnages comme une toile qu'on regarde pendant 4 minutes en continu -- je pense que je mettrai d'içi quelques temps une vidéo de ce style et sans rien d'autres --- J'ai projeté une animation avec un autre tableau de DALI ou les personnages s'animent sur ECRAN GEANT et c'est vraiment époustouflant--- tout en coup la femme à tête de fleurs est 3 fois plus grande que moi et je comprends alors moi -si petit - pourquoi tout ceci est si grand - Dans tous les sens du terme--- j'espère avoir réalisé avec cette vidéo un moment intelligent - un moment ou on se repose au travers de cette merveilleuse vision surréaliste - parfois laide - souvent très belle --- l'objectif ?? se déconnecter du MONDE ...ZEN

 

Mantra - la vidéo ci dessus - n'est pas à proprement parler une vidéo sur Dali - comme vous pouvez le remarquer je n'ai pas chargé le site avec des tableaux de Dali mais plutôt avec des créations personnelles à visée surréaliste - tout comme dans la vidéo " Life Inside Salvador Dali's pictures " ou les personnages Daliniens bougent dans l'espace - ici ce sont des moines bouddhistes entourés de symboles - en fond sonore un ensemble vocal de ma composition et un vrai texte bouddhiste dit en phonétique --- mais la magie est là et j'ai ressenti un grand plaisir à méditer devant cette vidéo -- ce qui me plait à l'intérieur est le fait qu'il y ait le jour et qu'il y ait la nuit --- et que chaque chose soit habitée par quelque chose de spirituel --- j'aime chez Dali cette force et cette croyance qu'il a en Dieu - Il sait que son œuvre - sa vie - est placée sous l'angle de la Divinité et peu de personnes ont le pouvoir de soulever le voile de pierre pour regarder derrière et peut être même y être un spectateur permanent comme le sont certains Artistes ET certains CHAMANS.... Nous allons regarder maintenant la vidéo suivante - Je ne les ai pas déposé sur le site avec la chronologie de leur création

- à tout de suite ..

 

DALI avant Gala

Cette vidéo ci-dessus est très importante dans tout ce processus de création - le jeu est toujours faux et hésitant mais l'Acteur vient de naitre - Je donne mon corps et mon âme à Dali - faisant l'effort de parler en Espagnol que je connais assez bien - içi La CAMERA est un fantôme mi ange mi mouche pouvant traverser le temps - On se retrouve par certains moments avec Dali - dans son atelier créatif - il est seul - Gala n'est pas encore là - Au début de la vidéo le paysage est de la flore --- tout à coup l'infiniment petit est aussi grand que l'infiniment grand --- la subtilité des choses de la Vie -- les insectes et leurs sons - tout un monde propre à l'imaginaire Dalinien --- incursion dans le CATHOLICISME - la vierge MARIE est posée proche de ses pinceaux et de ses tubes de couleurs ---- la vidéo parle de mystère -celui qui mene parfois à etre 2 en 1 - moi et lui - lui et moi --- si semblables et si seuls -- à l'heure actuelle je n'aurais pas réalisé cette vidéo de cette façon mais elle est comme elle est --- au milieu de la vidéo Dali demande si on aime les Yaourts ??? Là j'ai eu peur je ne comprenais plus --- ouf !! JE NE ME SOUVENAIS PLUS mais en fait c'était pour justifier ce qu'il avait de vraiment important à dire ensuite " la vraie question est : Qui êtes-vous ? " .... au fond personne ne le sait vraiment --- j'ai utilisé en musique à un moment donné un morceau se trouvant sur la bande originale du film "Eyes Wide Shut" de STANLEY KUBRICK - j'aime l'ambiance de cette musique - extrêmement triste et désespérée comme de nombreux moments -- On imagine souvent Dali dans l'excentricité constante -je ne pense pas que ce soit vrai - il était je pense comme une lumière qui s'allume et qui s'éteint avec certainement certains troubles psychologiques dans son cerveau le mieux organisé du Monde - Je rêve de rencontrer quelqu'un ou quelqu'une - qui pourrait me parler de lui vraiment -- Qu'aimait t'il manger ? boire ? Était il fasciné et en contemplation 24h/24 ??? En tout cas cette vidéo m'a bouleversé à certains moments - j'avoue que ce n'est pas moi que je vois mais un autre --- au bout de la vidéo un message -- " lorsque vous rencontrez l'Amour - Gardez le et chérissez le ................. AMEN

 

 

SALVADOR DALI.....Extrait de "mon" FILM...

La vidéo ci-dessus permet enfin d'entrer dans le vif du sujet -- SE SOUVENIR -- apparaissent l'atelier de Dali - sa maison intime et Gala la Muse -- au début le personnage est fantomatique - un peu comme un revenant "revenu" raconter une histoire -la sienne --- On est télé transporté sur le toit de Dali ou trône un œuf immense puis dans l'atelier ou il est en train de se peindre avec GALA --- dans ce tableau célèbre de Dali on voit un jeu de miroir - Gala tourne le dos au peintre mais est aussi en face grâce au miroir -- on peut se demander ce qu'ils pouvaient se dire pendant ce genre de séance -- parlaient ils ? Écoutaient-ils de la musique ? rêvaient ils ? Peut être entendaient ils des voix ?? Dans la vidéo à la place du miroir apparait une publicité TV futuriste et UFO qui diffuse une publicité COCA COLA abstraite--- bien sur je suis dans l'exagération mais on peut se demander qui sont tous ces contacts du futur ou d'un autre ailleurs que DALI a pu avoir ??? --- bref l'intérêt graphique de cette vidéo est le fait d'introduire une image artificielle dans la toile --- elle en est comme régénérée -- . " Dali in secret " est une vidéo importante également parce qu’elle parle de secret celui je pense de la vie éternelle grâce à la création - Dali et Gala seront vivants jusqu'à la fin du Monde tout comme la Joconde –

 

- L'ART est La MEMOIRE PERSISTANTE par excellence .... Pour travailler sur Dali on peut évidemment se rapprocher de sa véritable histoire réelle et personnelle mais on peut imaginer aussi 1000 rêves qu'il aurait pu faire et dans lequel il aurait son rôle à jouer --- Nous allons voir ensemble - hé oui encore une ... la vidéo suivante

 

" LIKE " la vidéo ci-dessus  est une allégorie -- Dali est seul à nouveau et se souvient de cette fille brune si chère à son cœur - elle est comme la JOCONDE --- sauf que dans son souvenir elle est rousse et le paysage derrière elle tout vert -LA CHANSON DIT " i keep your face --in memory"- et peint l'image de cette fille de mémoire- Dans cette vidéo mon Dali n'a pas la moustache - je n'ai pour l'instant pas la bonne longueur - jeune il portait sa moustache assez fine et légèrement pointue puis ensuite vint l'Epoque ou il la portait plus épaisse et en pointe telle que nous la connaissons --- La caméra se trimbale d'époque en époque --- dans l'atelier je filme tout se qui passe devant la caméra et en relation avec le sujet - Dali - la Peinture - Les Pinceaux - la Peinture que l'on pose sur la Toile Vierge --- la TV n'est pas loin de la caméra - à la Joconde se mêlent l'image du TGV - du monstre du Loch-Ness - des visages asiatiques et JAMEL DEBOUZZE et MYLENE FARMER masqués –

..Anachronisme Total ET forcement Surréaliste... Il y a aussi d'autres tableaux qui apparaissent et un dont l'histoire se passe il me semble en Amérique Du Nord - Le Personnage principal y est invité  - Grace à l'oiseau magique il part rejoindre la fille aux cheveux roux .... Qui le transforme en ANGE ....... j'ai écrit et interprété la chanson pour cette vidéo --- entre l'image qui n'était pas très bien encodée à l'époque et le son moyennement réglé ça perd de son objectif initial mais qu’importe- Les choses sont ainsi faites ---

Ce qui m'intéresse avant tout dans le processus de création içi est que la caméra se libère peu à peu des contraintes du temps et de l'espace -la caméra vient de rentrer dans l'OEIL -- on est loin ici du Dali que chacun peut avoir dans la tête - le vrai sens de cette vidéo est que la créativité est partout et que souvent elle doit être faite de bric et de broc pour exister réellement - l'Art se doit d'être partout et dans tout - Dali - tout comme Picasso et d'autres encore - l'a démontré pleinement --- pourquoi être conventionnel ? - alors qu'il est possible de peindre un personnage flottant dans les airs pendant qu'un poisson aux ailes d'Argent traverse la mer avec ses pieds ... tout ceci me fait penser à l'imaginaire Jérôme Bosch - Fabuleux Surréaliste du " Moyen Age " --- La création est ce qu'il y a de plus libre ....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JE SUIS FOU du COCA COLA

 

" Je suis Fou ... du COCA-COLA " pour moi une des vidéos les plus débiles et à la fois les plus géniales qu'on puisse faire --- comment interpréter la folie tout en restant cohérent ??? inspiré par la publicité de Dali ou il dit "Adorer comme un Fou le chocolat LANVIN" --- pour réaliser cette vidéo j'ai imbriqué plusieurs séquences différentes que j'ai intercalé - comme dans beaucoup de vidéo je trouve finalement qu'il y a un coté dr Jekyll et Mr hyde - une fois je suis moi une fois je suis lui --- et concrètement nous sommes d'accord pour dire que là ou il y a de la création il n'y a en fait pas de folie --- elle est absorbée dans la création elle même --- Je pense qu'il est dangereux de faire passer Dali pour un fou car il est très certainement le plus lucide - il est donc normal que son comportement nous semble étrange - à nous - qui sommes si peu informés ....

Dans la vidéo _ Dali peint une bouteille de coca qui se transforme en véritable bouteille de coca - bon en vrai c'est moi qui aime le coca - parfois j'en boirais des litres --- à la fin on voit Dali sous les feux des projecteurs --- l'Atelier s'est transformé en FESTIVAL DE CANNES ..................

 

" DALI FOREVER " est une vidéo assez ancienne - le son n'est pas bon mais l'image correcte - Ici j'aborde même si c'est très subtil l'HUMOUR -dans le comportement-- on voit Dali gesticuler et s'animer derrière sa toile --- les mouvements sont légèrement accélérés un peu cassés à la CHAPLIN - avec un coté maladroit et rentre dedans --- J'aurai pu appeler cette vidéo " le retour d'Astérix " Tellement ma moustache est immense - pour la fabriquer je me suis coupé une mèche de cheveux et je l'ai façonné avec de la patience et de la laque et un séchoir - ainsi la moustache a exactement la même couleur que mes cheveux --- je ne me sens pas de porter une moustache radar à plein temps - bon je pense que je vais y faire une petite coupe pour qu'au prochain court métrage le spectateur puisse enfin voir là ou je veux en venir ---- Dans la vidéo il y a des tableaux de Dali en mode miroir --- même si je peux donner une explication de la 4eme dimension pour avoir utiliser ce mode il est clair qu'à cette époque je ne savais pas trop quoi faire sachant que je n'étais pas propriétaire des droits sur ce genre d'images -- au nom de la liberté d'expression j'ai pris le contrepied de me libérer de cette contrainte pour le moment - et me dire une chose qui me semble évidente c'est que DALI et son œuvre - tous les artistes et toutes les œuvres également- appartiennent à l'humanité --- et si Dali a peint un jour des moustaches sur la Joconde c'est pour exprimer cela --- l'œuvre peut être enrichie par un détail - Leonard n'y a pas pensé et Dali l'a fait .... On entend d'ailleurs de lui une phrase EXTRAORDINAIREMENTCOMPLEXEETQUIDOITVOULOIRDIREQUELQUECHOSE issue de l'émission -toujours et encore - de Denise Glaser --- le personnage ici commençait à se préciser - l'image cherchant à faire un avec le son --- Dali est dans l'atelier - il y a quelque chose d'intime - la caméra içi est au milieu - d'un coté il y a Dali - de l'autre il y a le Spectateur --- chacun voyant l'autre comme on peut voir au travers d'une serrure .....

 

Ici un des premiers gifs de ma création il y a quelques années - j'ai failli l'enlever mais comme tout le reste - pourquoi pas ?? ce n'est pas le gif le plus fou que j'ai fais - mais bon pour le coup je dois une explication - hormis la qualité des images composant cet ancien gif - mon objectif prioritaire artistique était de représenter en même temps - le devant -le derrière - le dessous - le dessus --- le proche - le loin - ..et montrer en un minimum de temps un MAXIMUM de " choses " . Il y a un coté ridicule et naïf mais en approfondissant bien - peut etre pas ....

 

J'ai laissé aussi sur ce blog régénéré quelques anciennes photos que j'avais mis sur mon myspace film " salvador DALI & co " il y a quelques années - La photo çi dessus a été prise peut etre en 2002 je pense lors d'un de mes premiers séjours à Marrakech - Au passage je voudrais dire que le Maroc me manque et que ce pays est à mes yeux un des plus beaux du Monde - J'y ai passé des moments extraordinaires et j'espère en passer encore et encore dans l'AVENIR --- Lors de ce voyage j'avais apporté avec moi quelques photos de mes tableaux - Je ne pars jamais en voyage sans une " cargaison " de photos - de chansons à chanter ou de vidéos à montrer -  A cette époque j'ai rencontré un Artiste Peintre nommé Antonin Pollina - lui et Angèle ont été très gentils avec moi et nous avons souvent passé avec une grande amie l'Actrice Italienne Maria Pia Ponti des moments formidables avec eux - Il m'a enseigné son art à lui sur une toile de texture " jean " blanc cassé avec une surface pas lisse - Sa peinture ? de celle qu'on applique pour peindre les murs et à laquelle on mélange du white spirit --- le produit obtenu est liquide - transformable à souhait -- elle est comme une eau sur mon pinceau --- d'habitude dans mon atelier j'utilise de la peinture acrylique en tube qui n'est pas une matière super liquide et  quasi sirupeuse - du coup l'exécution de la toile ne se fait pas pareil et le résultat est très différent - J'ai donc compris grâce à lui l'importance de la lumière dans la toile - je ne mettais jamais posé la question jusqu'à ce moment là et dans mes toiles il y avait finalement ou pas ou plusieurs soleils avec des ombres inversés --- créer par la couleur l'idée de lumière -- nous avons peint 3 toiles ensemble et je garde en mémoire ce personnage unique et original au look ( lorsque je l'ai connu ) à la Alphonse Daudet .

Marrakech et Essaouira sont pour moi une partie de mon cœur - L'Art est omniprésent au Royaume du MAROC est tout y est extraordinaire de ce coté là .

Antonin a donc regardé mon book photo - Il a regardé certaines toiles et m'a dit on dirait du Pollock --- à l'époque je ne connaissais pas - en rentrant en France je me suis renseigné et effectivement dans certains moments de folie douce - j'ai eu à peindre moi aussi des lianes entremêlées qui s'entrechoquent dans un brouhaha auquel on ne comprend rien ---- parfois . Voici la petite histoire --- en rentrant en France je m'amusais à faire d'Internet un trou de serrure - en agrémentant mon blog Dali de quelque chose ou quelqu'un qui n'existait pas encore - ma tête sur laquelle j'eu envie de dessiner une moustache et pas n'importe laquelle ----

Dali est un personnage de cinéma. Mégalomane, égocentrique, l’Espagnol adore se mettre en scène. Ses moustaches sont devenues un symbole universellement reconnaissable, tout comme l’accent avec lequel il clamait “Jé soui fou… dou chocolat Lanvin !” dans un spot de publicité. Pas de doute, Dali était taillé pour le cinéma. Pourtant, si certaines collaborations, derrière la caméra cette fois, sont connues (Disney, Hitchcock), la relation qu’entretenait l’inventeur des montres molles avec le grand écran fut riche et ambiguë. La réduire à une simple collaboration ponctuelle et unilatérale serait plus que réducteur, puisque c’est bien le cinéma qui permit à Dali de se bâtir une œuvre.

Lire la critique de l’exposition ‘Dali & Film’

La fascination cinématographique

 

Madrid Suburb, 1922-23

Salvador Dali fait partie de la première génération d’artistes à grandir avec le cinéma. Et le cinéma a tout pour lui plaire. Farouche opposant à l’élitisme et à la bourgeoisie, Dali prône une consommation culturelle de masse que même “les enfants et les sauvages” doivent comprendre, un art superficiel qu’il nomme “anti-art”. Le peintre aime les films muets. L’expressionnisme allemand le marque très visiblement, dès ses premières peintures. A ce titre, les quatre tableaux madrilènes  qui introduisent l’exposition sont marqués par son récent visionnage du ‘Cabinet du docteur Caligari’ (1920). Les émotions et les sentiments transpirent d’un décor déformé et personnifié ; quant au contraste entre un noir majoritaire et un jaune lumineux, il obéit à la lettre aux critères du genre. Pour un peu, on se croirait face à un dessin préparatoire d’un décorateur de Wiene ou Murnau. Mais ce que Dali apprécie particulièrement, ce sont les comédies américaines d’Harry Langdon, Charlie Chaplin ou, surtout, de Buster Keaton, dont le chapeau, “objet industriel pur, poétique et dansant par excellence” , devient symbole de l’anti-art. Cette admiration déteint sur les Marx Brothers - particulièrement sur Harpo, le personnage muet de la bande et donc le préféré de Dali - pour lesquels l’Espagnol écrira un scénario en 1937 : ‘Salade de girafes à cheval’ (ensuite nommé ‘La Femme surréaliste’). Scénario qui ne sera jamais adapté.

 

C’est par ses amitiés que Dali va venir au grand écran. Etudiant, il rencontre Federico Garcia Lorca et Luis Buñuel. Les échanges de ce talentueux trio vont déterminer l’orientation artistique de Dali. Grands amateurs de comédies américaines également, Lorca et Buñuel le suivent dans ses questions sur le réalisme, la photographie et le cinéma. “Je suis artificiel. C’est l’apparence des choses qui me fascine le plus”, explique Dali dès 1927. “La force et la poésie du cinéma, comme celle de la photographie, réside précisément dans le naturel de cette merveilleuse reproduction.” Sa peinture traverse alors une crise : il passe d’un trait hyperréaliste (‘Portrait de Luis Buñuel’, 1924) à des compositions abstraites (‘Composition abstraite’, 1928), allant jusqu’à intégrer des matériaux (sable, coquillages…) à ses toiles pour mieux toucher la réalité. Dali tâtonne, peine à situer son art par rapport à la photo et au cinéma. Il lui faut prendre le taureau par les cornes - tradition espagnole - et s’attaquer frontalement au cinéma.

Le fossé hollywoodien

 

Dali aurait-il approché le cinéma s’il n’avait pas connu Luis Buñuel ? Difficile de l’affirmer, tant cette collaboration, qui accouchera de deux chefs-d’œuvre - ‘Un chien andalou’ (1929) et ‘L’Age d’or’ (1930) - fut finalement la seule que Dali parvint à mener à terme. Et encore : Buñuel choisit pour ‘L’Age d’or’ de se passer de la plupart des idées de son ami, faisant de ce film un travail plus personnel. “Je fus terriblement déçu d’être écarté, raconte Dali. Le film n’était plus qu’une caricature de mes idées.” Ces deux oeuvres mises à part, que peut-on retenir de la production dalinienne ? Sa participation à la scène du rêve dans ‘La Maison du docteur Edwardes’ (‘Spellbound’) d’Alfred Hitchcock est la plus marquante - même réduite à 3 minutes (ci-contre). La folie, l’absence de logique et l’imagerie de l’inconscient sont brillamment rendues par un Dali qui a bénéficié d’une grande liberté dans ses choix esthétiques. Mais alors que ce travail, très exposé, aurait dû lui ouvrir les portes d’Hollywood, l’Espagnol peine à rebondir.

 

Des collaborations avec les Marx Brothers, Fritz Lang ou Walt Disney, de son scénario original de ‘Babaouo’, il ne reste rien, ou presque. Si ‘Destino’, son projet débuté en 1946 avec le père de Mickey Mouse, est visible à l’exposition - après son passage à ‘Il était une fois Walt Disney’ au Grand Palais - c’est uniquement parce que l’informatique a permis de recréer 7 minutes de ce projet visuellement très réussi. Parti à Hollywood avec l’ambition d’y imposer le surréalisme (il écrit des lettres à André Breton pleines d’espérance à ce propos), Dali s’est heurté à la machine hollywoodienne. Provocateur, explicite, ouvertement sexuel, anticonformiste et porté sur des sujets équivoques (rêve, inconscient…) l’art de Dali est à mille lieues du conformisme en vigueur. La violence outrancière de ‘Un chien andalou’ et la provocation de ‘L’Age d’or’, longtemps interdit d’ailleurs, n’ont pas leur place à Los Angeles. Son tableau représentant l’enfant star Shirley Temple en Sphinx carnivore entouré de squelettes fraîchement dévorés symbolise ce cinéma américain omnipotent et industriel, dans lequel la folie d’un Dali ne peut se nicher . Sans parler des producteurs impatients, pour lesquels les mois de travail du peintre et ses émoluments semblent, pour le coup, surréalistes.

Dire que le cinéma a eu un coup de foudre pour Dali est donc exagéré. La réciproque est également inexacte. “Je ne crois pas que le cinéma puisse devenir une réelle forme d’expression artistique. C’est une forme d’art secondaire, car trop de gens sont concernés par sa réalisation.” Impossible, sans un Buñuel acquis à sa cause, de faire aboutir ses projets sur grand écran. Pour Dali, rien ne remplace la sincérité et la brutalité de la peinture, qui ne demande qu’un oeil et un pinceau. Sans s’arrêter sur la carrière de Dali au cinéma, concrètement limitée, l’exposition ouvre des perspectives sur l’évolution de son oeuvre picturale en fonction des travaux cinématographiques du peintre. Au-delà des clins d’oeil au 7e art présents dans ses toiles, des portraits de Jack Warner ou de Laurence Olivier, le cinéma a radicalement changé le travail de l’artiste catalan.

 

Plaisirs illuminés, 1929,

“Les films nous proposent un langage tout fait, constant, prodigieusement limité. Ce langage est un premier miracle. Sa manière de fonctionner en est un second.” S’il a été déçu par la lourdeur du système hollywoodien, Dali reste impressionné par les facultés de ce nouveau média, et avant tout par ses facultés techniques. Si la perfection du réalisme l’intéresse toujours autant, elle est utilisée d’une nouvelle manière désormais : le peintre agit comme l’oeil de la caméra, et associe des choses sans autres connections que celles de l’inconscient. Fasciné par la nature fragmentaire de l’expression filmique, Dali abandonne les formes stables de l’immobilité photographique. Tout simplement, il adapte à la toile le principe du montage. Au lieu de couper la bande aux ciseaux, Dali fait se côtoyer sur un tableau plusieurs objets, plusieurs scènes fragmentées, quand ce n’est pas plusieurs écrans qui rappellent ouvertement le cinéma . Il a enfin trouvé le moyen d’exprimer son univers abstrait et inconscient.

 

Le Premier Jour du printemps,

En plus du montage, le cadrage l’a beaucoup marqué. Prosaïquement d’abord : ses toiles s’agrandissent. S’élargissent. Leur forme s’apparente à un grand écran et gagnent en dramatisation. Dans leur composition, on constate une émergence des panoramas. Alors que le cubisme avait mis de côté la perspective, Dali la remet au goût du jour. Mieux : avec emphase, il l’exagère, la caricature presque en mettant en valeur les points de fuite et en multipliant les droites interminables. La profondeur de champ devient démentielle, infinie, l’horizon semble inaccessible, les ombres s’étirent et l’espace prend une amplitude immense, vertigineuse. Un jeu s’installe d’ailleurs avec cet horizon, tantôt médian et très froid (‘Le Premier Jour du printemps’, ci-contre), tantôt si haut que le ciel disparaît presque, créant une atmosphère oppressante. Dali va même jusqu’à supprimer cet horizon dans le troublant ‘Ossification matinale du cyprès’.

 

Grande Tête de dieu grec, 1946,

De même, en écho aux gros plans et aux oppositions premier plan/arrière-plan dont l’Espagnol est très friand, on retrouve dans ses peintures tout un jeu sur la taille des objets, gigantesques ou miniaturisés, lointains ou massifs, mêlant les échelles incompatibles. Se développent également les jeux d’optique, superpositions ou autres effets de transparence que Dali tient directement de son expérience filmique. ‘Grande tête de dieu grec’ (1946) ( toile qui prépare le dessin animé ‘Destino’), comme ‘L’Homme invisible’ (1930), est une oeuvre qui joue sur l’association de plusieurs entités indépendantes pour en former une nouvelle, cohérente. Ces jeux sont l’adaptation de techniques éprouvées par Dali dès les films de Buñuel. D’autres procédés typiquement cinématographiques parsèment désormais les productions daliniennes, à l’image de cette ombre projetée au premier plan (‘Plaisirs illuminés’), comme si elle appartenait au spectateur, qui est une ficelle classique du cinéma pour créer le suspense ou la menace, depuis l’expressionnisme allemand des années 1920 jusqu’aux films noirs américains des années 1940.

Un avant et un après-cinéma

Grâce à ‘Chaos et création’ (1960), Dali est considéré comme le premier artiste vidéo. Ce n’est pourtant pas avec une caméra que l’on peut le plus justement appréhender les rapports entre Dali et les films, mais bien au vu de son oeuvre picturale. Avant 1927, le travail de Dali dans la peinture était différent de son travail filmique. Après ‘Un chien andalou’, qui fait entrer Dali dans le mouvement surréaliste, il n’y a plus qu’un seul et même art, qui se décline sur plusieurs supports. Son rapport même à l’art en est changé. Finalement, c’est son expérience cinématographique qui lui a permis de se forger une vision picturale. Une vision originale et unique, qui fait qu’encore aujourd’hui, même un néophyte reconnaît Dali du premier coup d’oeil. Et a, sans comprendre pourquoi, envie de dévorer du chocolat Lanvin.

 

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